Les animaux homos en expo photo à Oslo

Publié le 22 Novembre 2006

 

27/10/06

 

Le Musée d’histoire naturelle aborde l’homosexualité animale, au grand dam de l’Eglise et des conservateurs.

L’ambition de l’exposition est de « réfuter l’argument trop bien connu selon lequel le comportement homosexuel est un crime contre nature. »

Les photographies montrent une girafe mâle montant un autre mâle, un couple de guenons en plein exercice, ou encore deux baleines mâles tout émoustillées, se frottant l’une contre l’autre.

 

1er enseignement : « le sexe n’est pas seulement dicté par l’instinct de reproduction, mais aussi parce que les animaux y trouvent du plaisir. » observe Geir Söli, le directeur du projet.

 

2e enseignement : les rapports physiques entre animaux de même sexe assurent une fonction sociale. Les singes bonobos, par exemple, résolvent leurs conflits « par des orgies où les sexe du partenaire n’a absolument aucune importance », explique le zoologue Petter Böckman.

 

Un mode de traitement des conflits que l’homme serait inspiré de suivre : tension avec un collègue de travail ? Une turlute ; tensions américano irakiennes ? Partouze internationale. (NDR)

 

 

 

Ces relations homosexuelles peuvent aussi durer toute une vie. Le phénomène est connu depuis l’Antiquité. Aristote en avait fait l’observation chez les hyènes.

 

Un prêtre promet l’enfer aux organisateurs, les conservateurs crient à la manipulation, « c’est pas parce que les animaux le font, que l’homme doit les imiter » (crime de bestialité).

 

L’argument est recevable (encore que ce n’est pas dans l’acte sexuel que l’homme se distingue le plus de l’animal), mais ni plus ni moins que celui consistant à réfuter l’argument du contre nature en montrant que l’homosexualité s’y pratique dans un monde animal tout ce qu’il y a de plus naturel.

 

Source : Libération du 25/10/6

 

 

 

Jobs de misère pour société sinistrée. Pitié pour nos jeunes !

 

Je regarde la rubrique d’offres d’emploi sur Libé et sur Courrier International et je pleure pour nos jeunes : les rares annonceurs sont surtout des associations caritatives qui les invitent à devenir « recruteurs de donateurs» dans la rue. Jobs de misère pour société sinistrée.

Il me reste à espérer que les vrais emplois soient offerts dans la presse que je ne lis pas : le Figaro, l’Express ou le Point...

 

 

 

http://www.generation-precaire.org/

 

 

 

 

 

 

 Sabri joli (rimes faciles)

 

Dès le premier jour, j’ai dû résister

Surtout ne pas trop longtemps te regarder.

Si Sabri B., tu ne t’étais appelé,

Tamoul ou pakistanais, j’aurais parié.

Belle peau chocolat avec un nuage de lait,

Chevelure de jais savamment décoiffée,

Petit air de garçon trop sage pour être vrai.

Pour le reste, impossible de ne pas remarquer

La « fashionista » qui se tuerait, si on l’obligeait à abandonner

Ce pantalon saharien taille baisse bien serrée sur son petit cul bien relevé

D’où dépasse, comme pour m’exciter, un caleçon tout bouchonné,

Surmonté, d’un haut le plus souvent cintré

Sur de petits muscles trop saillants pour ne pas être travaillés,

Et, une belle veste sur le dossier de ta chaise abandonnée.

 

Tu m’appelles à l’aide.

Mon pas ne pas trop presser.

Nos corps toujours en train de se frôler.

Est-ce toi, est-ce mon fait ?

Tu me ferais presque bander.

 

Voici que tu m’offres ta nuque et ton dos appliqués,

Tes bras nus, tes triceps dessinés, et je découvre, je m’émerveille

Pour tout ce duvet sombre couvrant ta peau, que tes ancêtres t’ont légué. 

Surtout ne pas trop longtemps te regarder.

 

J’ai un moment pensé écrire cet ode à Sabri en puisant dans le dictionnaire des clichés littéraires d’Hervé Laroche.

 

Mots relevés : convoitise (lueur de convoitise dans le regard), déluge (d’émotions), désir (fiévreux, dévorant qui soulève, transporte, taraude.... à combler ou assouvir), s’emparer (toutes les émotions possibles pour le faire), étreindre et étreintes, fantasmes (à alimenter ou à nourrir), frémir (de désir...), hampe (verge), imagination (sujette aux accès de fièvre, s’embrase, s’enflamme), inonder (inonder tout et n’importe quoi : corps, visage, désir...), mèche (de cheveu, toujours rebelle et qui tombe sur le front d’un personnage masculin)

 

 

 

 

Prague démythifiée

 

03/11/2006

 

Les faits marquants du séjour (emprunt au journal de Chine de Vaness  et Alex) :

 

  • nos retrouvailles avec Darek qui nous avait donné rendez vous devant le palais Kinsky à 11H. Il était dans la ville depuis 3 jours et déclara très enthousiaste : « Prague est la plus belle ville d’Europe après Rome. » Comme il repartait en train pour Poznan en Pologne le lendemain à 14H, on a profité au maximum de sa présence toujours réjouissante, de son expérience et de ses facilités d’expression en tchèque. Il nous a montré ses 4 musts :

 

o       La maison municipale (Obecní dùm, art nouveau)

o       Le pont Charles (Karluv Most) bien entendu

o       Le jardin Renaissance italienne du Palais Wallenstein qui abrite aujourd’hui le Sénat

o       une fontaine figurant 2 hommes face à face en train de pisser

o       en bonus, dans les jardins de la Gare Principale , la statue d’un soldat tchèque embrassant à pleine bouche un soldat russe (« le monument célébrant l’homosexualité à Prague ? »)

 

  • les stars du porno tchèques sont invisibles dans la ville, pas ou peu d’occasion de dire « tu trouves pas qu’il ressemblait à Jan ? », peu de jeunes, ou alors le visage le plus souvent blême et couvert de vérole (la faute à l’alimentation pauvre en fruits et légumes et trop riche en viande et charcuterie ?). Les beaux garçons nus sont aussi quasi absents dans les musées y compris dans la Galerie nationale d’art moderne (Veletrzni Palac).

 

  • On peut fumer presque partout, j’en ai même été incommodé dans le café /bibliothèque où Darek avait pris ses habitudes.

 

  • Si l’hôtellerie est aussi chère qu’ailleurs, la restauration peut être bon marché.

 

  • Comme partout ou presque en Europe, « ville musée » envahi par des flots incessants de touristes, dans le centre, le sentiment qu’aucun tchèque ne vit et qu’il n’y a plus que nous les touristes et quelques banlieusards pour nous servir.

 

 

 

 

 

 

Rédigé par Thomas Querqy

Publié dans #culture gay, #technoscience, #économie, #forme brève, #touriste

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