sex

Publié le 14 Novembre 2006

Devenir père de Toby : Transamerica  de Duncan Tucker 

04/06/2006

  

 

Bree, devenu transsexuel, travaille jour et nuit afin d'avoir assez d'argent pour payer une intervention chirurgicale qui fera définitivement de lui une femme. Elle est sur le point de pouvoir réaliser son rêve lorsqu’on l’appelle pour sortir de taule à l’autre bout des Etats-Unis, un adolescent de 17 ans tombé pour infraction à la législation sur les stups, qui s’avère être son fils et dont la mère est morte.


Bree a beau expliquer à sa psychothérapeute que cet enfant résulte d’une idylle de campus sans lendemain et qu’elle s’occupera du problème après l’opération, la spécialiste lui intime de tirer cela au clair. Sans quoi, pas de certificat d’aptitude au grand saut chirurgical, irréversible. Elle se présente à lui comme une bénévole religieuse et compte bien s’en débarrasser au plus vite. Mais les événements en décideront autrement…

Ça n’arrive vraiment qu’au cinéma, ces merveilleuses histoires ! Ah si seulement je pouvais moi aussi me retrouver du jour au lendemain père d’un garçon de 17 ans, aussi magnifique et dépravé que Toby (Kevin Zegers, 19 ans), ne rechignant jamais à faire une passe et avec un projet professionnel sérieux : devenir acteur de porno gay !


Nous pourrions, sans conflit aucun, résoudre ses problèmes d’argent de poche et, autant que nécessaire, je l’aiderais à se préparer pour ses castings.

 

 

 

Crazy de J.M. Vallée (Québec)

 

L’homosexualité, l’amour du père et « le vain combat » de Zach contre son homosexualité, le tout sous fond de glam rock (a réactivé un bon souvenir ciné : Velvet Goldmine de Todd Haynes).

 

 

 

Le choix de l'homosexuel iranien : la persécution ou la transformation

 

L'Iran n'est pas à un paradoxe près. C'est le seul pays musulman qui a légalisé le changement de sexe. En 1979, une fatwa lancée par l'Ayatollah Khomeiny a autorisé les opérations chirurgicales pour permettre de soigner ce que la République Islamique qualifie de "maladie identitaire". Dans un pays où parler de sexe en public est interdit, où être une femme est souvent intolérable et où les homosexuels sont condamnés, au mieux aux coups de fouet et à la pendaison en cas de récidive, plus d'un millier d'Iraniens, hommes ou femmes, ont changé de sexe ces dernières années. C'est plus qu'en France.

Si deux personnes du documentaire paraissaient bien être trans MTF (male to female), autrement dit ayant une identité de femme dans des corps d’homme, le 3e sur le point de se faire opérer, quoique efféminé, semblait s’être résigné à se faire couper ses attributs masculins parce que c’était pour lui la seule manière de pouvoir aimer les hommes.

 

 

 http://envoye-special.france2.fr/emissions/21037004-fr.php

 

Juin 1981, l’étrange maladie des gays
 
 

Cinq jeunes hommes, homosexuels, sont soignés pour une pneumonie rare. Une revue médicale américaine alerte les spécialistes. L’épidémie du sida est née. Depuis ? En 25 ans, le sida a fait près de 25 millions de morts ; plus de 40 millions de personnes vivent avec.

« L’épidémie naît dans un contexte de forte recrudescence de MST aux Etats-Unis, concomitante à la libéralisation sexuelle. A New York, plus de 30 % des patients gays souffrent de parasites intestinaux. On évoque même un Gay Bowel Syndrome, un syndrome gay intestinal. »

Libération 8/6/6

 

Sexe anal, l’amour qui fait mal, le plaisir qui rend malade. Putain, fait chier !

 

 

Six feet under - saison 1

Série TV créée par Alan Ball le scénariste de l'excellent et décapant American Beauty en 2001 et diffusée par la chaîne HBO.

 

Fallait oser dans notre monde où il rien n’est plus tabou que la mort ! Nous faire nous passionner pour la vie des membres d’une famille de croque-morts. Chaque épisode commence par la mort inattendue d’une personne qui se retrouvera chez Fischer and sons, à commencer par le père qui a créé l’affaire et qui revient régulièrement hanter les vivants. Pour détendre l’atmosphère, des fausses pubs « pompes funèbres » dans le 1er épisode, les interventions du père mort et des hallucinations assez drôles. Bien attendu, la série ne nous plairait pas autant s’il ne s’agissait pas d’une histoire de famille et surtout sans l’homosexualité de David qu’on attend avec impatience de voir se décoincer et sortir du placard.

 

 

 

 

Desesperate housewives - saison 1

18/06/2006
 

Gabrielle a une affaire très sérieuse avec le fils de voisins qui n’a que 16 ans, un an plus tard alors qu’ils ont dû cesser de se voir, un ami de ce garçon propose à son tour d’entretenir son jardin gratuitement (ou presque) : comme il ne parvient pas à ses fins, il avoue en pleurs qu’il lui faut à tout prix vérifier s’il est vraiment gay.

 

 

 

 

Priape à la Gare du Nord

 

Gare du Nord, sur le quai du RER B, mon regard croise celui d’un grand métis. Je l’ai déjà rencontré. J’y suis : croisé dans les douches du CMG, sexe énorme avec prépuce hors du commun. Il me dit bonjour en souriant. J’en fais de même. Mauvaise mine, teint cireux des hépatiques. Aperçu ce soir au Monoprix, m’avait donc peut-être déjà repéré.

 

 

Trading

 

Alors que je franchisai l’entrée du parc, je l’ai remarqué, là-haut accoudé à la rambarde. Cheveux bruns mi-longs ondulés, jeune. Comme je n’étais pas sûr qu’il fût garçon, j’ai levé les yeux en commençant ma course. Il me regardait. Mon tour achevé, je le retrouve au même endroit. Nouveau regard de sa part dans ma direction, je m’étire et reprends mon souffle. Au moment où je suis passé à côté de lui, il s’est retourné, nous nous sommes regardés droit dans les yeux mais j’ai aussitôt fui ce regard qui me disait de manière par trop évidente « tu veux baiser avec moi ? ». Traits fins, peau mate. Ascendance latino américaine ?

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Thomas Querqy

Publié dans #ciné-séries, #homophobie, #culture gay, #tragique, #mens sana in corpore sano, #sex

Repost0