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Publié le 5 Septembre 2006

 

28/2/02

Les gays font de la politique ou les voies de la jouissance sont décidément impénétrables

 

Didier Lestrade de Têtu, hétérocentriste ? Qui l’eut cru ? C’est pourtant ce que pense un lecteur du journal qui a réagi très vivement à la critique faite par le journaliste de ce « blockbuster » du X gay qu’a été le film Giant Splash Shots 2. Le journaliste regrettait que Jamie Landon n’ait pas le bon goût de bander « quand il se fait enculer comme une reine par Uncle Chad. » « C’est quoi ton problème ? » demandait-il à ce passif ingrat. Les arguments  de l’opposition : C’est quoi ton problème, Didier Lestrade ? Sans érection, ni éjaculation, point de salut ? Eh bien, non Didier : on peut jouir avec son corps de multiples manières. On peut jouir sans éjaculer, prendre son pied uniquement avec son cul ou sa bouche. La teub n’est qu’un des organes dont on dispose pour faire et se faire plaisir. (…) Je suis sûr que beaucoup de lecteurs de Têtu ont dépassé depuis longtemps cette vision machiste et hétérocentrée de la sexualité. « Notre trou du cul est révolutionnaire », proclamait le Fhar dans les seventies. Il est décevant de constater que Têtu ne l’a toujours pas compris. L’auteur s’appelle Emeric, « Emeric, un enculé qui aime jouir avec son cul sans triquer ».

 

 

Forums

 

votre avis, votre opinion

 

·        Jouir avec son cul sans bander ni éjaculer doit doter Emeric d’une endurance certaine. Mais est-ce bien raisonnable ?

·        Emeric ne risque-t-il pas de pousser son anus à des performances préjudiciables à sa santé ?

Les débats font l’actualité sur TomQ.conne

 

 

Lu sur le forum :

Comment par gourmandise, la Glouglou devint la Bicul

 

Reinaldo présente à un de ses amis Amando un jeune conscrit dont il vient de faire la connaissance. «Il était vraiment très beau garçon, mais il avait une petite verge et Amando était ambitieux.. N’ayant pas été satisfait par le soldat, il lui demanda de lui introduire dans l’anus une batte de base-ball qu’il destinait à cet usage ; mais le soldat eut la main trop lourde et lui introduisit toute la batte dans l’anus, ce qui provoqua une perforation intestinale suivie d’une péritonite. Longtemps, Amando a dû porter un anus artificiel. La Glouglou changea de nom : désormais on l’a appelé la Bicul. »

 

(Reinaldo Arenas « Avant la nuit »)

 

 

 

 

Vite dit : "la souffrance est un conseil"

 

Ce proverbe reproduit sur des autocollants faisait un malheur sur les marchés de Niamey en 1995. Il est difficile d’imaginer que son auteur ait un seul instant imaginé en le formulant à l’enchaînement fatal qui a dû tant faire souffrir Amando, et à la leçon de choses qu’il lui était par là même faite. Je ne parierais pas pourtant que la Bicul se soit par la suite assagie de ce côté-ci de son anatomie. Je serais davantage tenté de dire que la souffrance est injuste, ou plutôt, que son absence est une chance. Maman ne me disait-elle pas : « tu te rappelles le gendre de Gisèle C., on venait de lui trouver un cancer du colon ? Il a été opéré. 35 ans, 2 enfants, une promotion sociale remarquable – il était devenu DRH d’une très grosse société -… Et bien, son cancer s’est étendu : cancer du rectum… Si ça file comme M. Chartier, il est foutu ! Foutu ! En attendant, tu imagines ? On a dû lui mettre un anus artificiel. Un homme jeune ! Gisèle est catastrophée pour eux. »

 

Je n’imagine que trop bien… Ce malheur ravive en moi une angoisse récurrente : prendre une merde du côté du fondement et de devoir d’urgence me faire examiner. Connement, ce n’est pas à la tumeur que je pense, mais à l’œil d’un expert en anus.

Me rappeler donc de ne jamais évoquer de maladie avec maman (je lui parlais de l’opération de l’œil de la mère de Christophe), elle en a toujours une bien bonne à me raconter qui vient alimenter ma nosophobie naturelle.

 

 

Vu à la TV : Les français font de moins en moins l’amour mais l’indice de jouissance est au beau fixe

 

Les derniers résultats du baromètre Sofres - Secrétariat d’Etat aux Relations Sexuelles confirme l’avènement d’un phénomène consternant : les français font de moins en moins l’amour. A la question « A quand remonte votre dernier rapport sexuel ? » 9 interrogés sur 10 ont répondu « à plus d’un an ». Un résultat rassurant tout de même : la même proportion avoue avoir joui dans la semaine de l’enquête, ce qui améliore le score de l’indice de jouissance de 10 % par rapport au précédent sondage. Ce paradoxe peut s’interpréter facilement par la généralisation de l’onanisme au sein de notre population. Comment nos « french lovers » ont-ils pu en arriver à une telle extrémité ? Jean-Laurent Chaussau, n°1 « Société » à la Sofres a crû utile d’interroger un expert sur la question, le Professeur TQ, docteur ès sexologie appliquée à l’université de Byte (Sussex) :

 

- Des explications M. Chaussau, y en a trois : pics, vidéos et accessoires.

        Pics ?

        Des millions d’images pornographiques accessibles par simple clic –

        Accessoires ?

        Godemichés en tous genre. Pour vous rendre compte de l’énormité de l’offre, il suffit d’aller vers un tour dans le catalogue d’un sex-shop.

        Mais…, 90 % des français jouissent en se masturbant et vous avez l’air de trouver ça très naturel, enfin… de vous à moi, s’astiquer le sexe, c’est zéro sur l’échelle du plaisir, à côté d’un bon coup de bite où ça fait du bien non ?

        Sida, ça vous dit quelque chose ? ès – i – dé – a, syndrome d’immunodéficience ?

        Oui et alors ? La population a désormais trente ans d’expérience du « safe sex », non ?

        Pour quel résultat dites moi ? Nous venons de rattraper l’Afrique du Sud : homo ou hétéro, ça fait une personne sur deux plombée…Et puis sauf si ça vous excite de jouer à « l’american doctor », c’est pas franchement bandant non ?…Ceci dit Jean-laurent Chaussau, puis-je te poser une question? ça fait combien de temps que t’as pas baisé un mec ?

        Ah Monsieur TQ, je vous interdis, là n’est pas la question.

        Mais si ! Justement. Là est la question ! Dans les temps qui courent, vous comme moi savons bien qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, d’ailleurs « chacun pour soi et Dieu pour tous » disait ma grand-mère paternelle et n’avait-elle pas raison ?

 

Ecran noir suivi d’une plage publicitaire de 15 minutes dont le seul intérêt sont les acteurs tous très jeunes, sexys et très trés peu habillés. HMUuUu ! ! ! ! !

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Rédigé par Thomas Querqy

Publié dans #sex, #livres, #culture gay, #tragique

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