culture gay

Publié le 26 Septembre 2010

 

 

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Dmitry Markov

 

 

  

  

Qu’est-ce qui t’arrive Christophe ? Ton « homme au bain » n’a beau ne faire qu’une heure douze, on s’est emmerdé comme des rats morts.

C’est quoi ces séquences minables tournées à New York ? Les images et le montage sont tellement médiocres qu’on ne parvient pas à concevoir que tu aies pu tenir la caméra. Les propos des protagonistes, comme les situations filmées ont la banalité indigente d’une vidéo de copains en goguette ou de papa qui vient d’acheter un caméscope.

 

On a au moins compris que tu étais sous le charme du québécois à qui tu prêtais des allures d’Al Pacino jeune. Rien à dire, il est mignon et nous aussi, on aime tout chez lui.

Idem pour Omar, avec sa moustache anachronique façon FLN, mais tu nous le livres tellement mou et creux que, malgré toutes nos bonnes prédispositions à son égard, impossible de s’y intéresser.

On ne parlera pas de Chiara qui est sans doute au milieu des images de New York pour le casting et la commercialisation du film, ni de Dennis Cooper qui fait du Dennis Cooper et qui se trouve sans doute là aussi pour les mêmes raisons.

 

 

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Reste François Sagat.

Celui-là, il faut qu’il arrête immédiatement de vouloir devenir aussi gros que le boeuf ! De telles doses de muscu et de stéroïdes, ce n’est plus raisonnable. Il est devenu tellement monstrueux que j’ai fermé les yeux chaque fois qu’il copulait. L’était déjà comme ça lorsqu’il a débuté chez Citébeur ?

 

Et ce lycéen en culottes courtes et cartable à dos qui le drague... franchement Christophe, même sur le mode fantasmagorique, tout ça est ridicule non ?

On finit par être gêné pour ceux que tu a embarqués dans ce projet foireux.

A ta place, j’aurais honte. Avoir ses entrées dans le petit monde du cinéma implique des devoirs : t’as pris la place d’un autre qui n’aurait pas eu de mal à faire montre de talent.

 

Vu qu'on s’ennuie, on s’accroche à ce qu’on peut : mon voisin noir semblait très bien connaître Le sacre du printemps d'Igor Stravinsky dont il chantonnait chaque note, de notre côté, on a flashé sur Two Door Cinema Club.

 

M’enfin, c’était quoi cette merde que tu nous as pondu Christophe ?

 

 

3 raisons d’aller voir le film :  

 

1. Parce que l’homosexualité en banlieue n’a pratiquement jamais été montrée dans le cinéma non pornographique

2. Pour le plaisir de voir le sosie d’un Jonas Brother qui se prend une fessée par François Sagat

3. Refusant de céder à la mélancolie facile, le film fait preuve d’une drôlerie constante et souvent inattendue.

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Deux jeunes charmants au bord d'une rivière  (fin des années 1920) Montague Glover

 

 

 

NGT/ Le cinéma plaisir salutaire

 

 

 

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Rédigé par Thomas Querqy

Publié dans #culture gay, #ciné-séries

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