avec un grand a

Publié le 14 Décembre 2008


Love Parade



José en plein « set » m’a répété le nom de celui qui a remixé avec talent ce morceau pour les « dance floors », mais un excès de champagne cette nuit l'a effacé.
A défaut, l’original. "Allez ! Bouge bébé ! Bouge !"


 

 

 


La lune vue d'Apollo 7 http://images.google.com/hosted/life

 

L’amour au temps du sida

 

Il y a un certain nombre de jeunes et de générations qui auront vu leur naissance de vie amoureuse ou plus, je dirais quand même perturbée par ça. Et pourtant en tant que responsable de santé publique, il était normal d’en parler, je veux dire évidemment, et ça, c’est un petit peu, ... humainement ça me trouble ça, d’avoir été obligé de modifier la perception de l’amour à cause de cette maladie, je trouve ça dramatique ça,  je ne sais pas comment faire. Je pense qu’il y a un énorme déni du risque qui est lié à ça. J’ai beau être médecin et conscient des risques éventuels et des façons de s’en protéger, je comprends l’absence de perception facile qu’on peut avoir des messages qu’on prodigue. Le fait que des gens ne suivent pas les recommandations, entre guillemets, me semble naturel. En tant que professionnel de santé je le regrette, en tant qu’homme je comprends.

Un chef de service

 

Je m’en faisais tout un drame, je me disais ce n’est pas possible, personne ne voudra de moi, ça va être difficile, en fait non. Ça n’a jamais été un handicap dans toutes les relations de couple que j’ai eu. Ça toujours été bien accepté, bon il faut avoir des rapports avec un préservatif toute sa vie, ça c’est obligatoire, c’est vrai que ça fait deuil, y a des fois, mais bon ! On ne peut pas faire autrement.

Un séropo


 

Teleobs.nouvelobs.com/ Face au sida documentaire de Judith du Pasquier



Fuck

 

Délice hivernal d’une douche brûlante...

Sur la vitre du fenestron, la buée révèle le « FUCK » tracé cet été par Dorian, comme le cri énergique de ses 18 ans.

 

Dans son français parfois hésitant, truffé de fautes, ponctué de sourires et de grands éclats de rire, il nous avait dit appréhender un peu de quitter Portland, sa famille, ses amis pour aller en fac.

Les « oncles » de Paris de tenter de le rassurer en lui parlant de la vie d’étudiant qui avait été pour l’un et l’autre une période très enthousiasmante de leur vie.

 

Le neveu de Gabriel voulait apprendre le cinéma à L.A. Malgré la lettre de recommandation de GVS, malgré la somme exorbitante que ses parents étaient prêts à payer pour ces études, il a été refusé au motif qu’il n’avait réalisé aucune action pour sa « community » ( ?).

Sacrés américains ! Ils gèrent le rationnement de manière tout à fait incompréhensible pour des français.

Il semblait finalement très content d’aller faire du journalisme à Eugene, car il voudrait maintenant devenir «reporter de guerre ».

 

Sa mère vient d’écrire à Gab que Dorian s’adaptait lentement à la vie là-bas et que lorsqu’il était revenu pour « Thanksgiving », il avait eu du mal à repartir. 
 

J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. Tout menace de ruine un jeune homme : l’amour, les idées, la perte de sa famille, l’entrée parmi les grandes personnes. 

 

L’incipit d’Aden Arabie de Paul Nizan 1932
Theatredelacommune.com/saison-2008-2009/Aden Arabie Nizan/Bezace



 

 

 

 

Poilant...

 

...comme toujours avec Eric Loret : Liberation.fr/ Deux poils, deux mesures




Guy Peellaert Rock dreams
 

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Rédigé par Thomas Querqy

Publié dans #sex, #tragique, #avec un grand A, #intergénérationnel, #famille, #mâlitude,

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