24/10/4

J’entends « TBM » au fond de la salle, je somme les TBM de mettre un bémol. Mon Julien goguenard m’observe, je baisse les yeux pour revenir aussitôt à mes formules.

Séance suivante, très « looké » (pantalon treillis camouflage, son tee-shirt manches longues imprimé « fashionista » qui me plaisait tellement que je lui avais demandé où il l’avait acheté), Julien intervient à plusieurs reprises pour que je m’occupe de lui. Fin de devoir, il cherche mon regard, échange de sourires, le cours est fini.

Jeunes aisselles rasées au cours de Body Pump, sexe rasé aussi ? Gagné.

11/11/4

Retouches et montage génial des kilomètres de films, photos et enregistrements audio accumulés depuis sa 11^e année par cet auteur de 31 ans. Le tout réalisé sur Mac à la maison avec Imovie.

Une manière efficace de soigner ton mal de vivre quand ton père s’est cassé à ta naissance, que ta mère est hantée par  la folie depuis qu’on lui a infligé des électrochocs pour soigner la douleur de ses jambes cassées, ce qui te fait te retrouver dans différentes familles d’accueil où tu as été tellement « abused » que tes grands parents maternels finissent par te récupérer, même si ta mamie abuse du « TB » (tobacco-beer), et que tout ça conjugué à ton homosexualité t’amène naturellement à avaler quelques drogues.

Même à Houston Texas, tu as pu connaître l’amour dés l’âge de 15 ans avec un garçon avec qui tu resteras lié jusqu’à 18 ans. Aujourd’hui tu vis avec un beau garçon très doux, David (Sic : David et Jonathan !), tu as pu réunir ton père et ta mère au moins une fois. Mais Renée, ta mère n’a plus du tout sa raison depuis qu’elle a fait une overdose de lithium.

Le grand père a-t-il abusé de la mère comme elle l’affirme ? La colère subite de ce dernier peut le laisser penser.

Alors tu es désormais un homme et faire ce film t’a apaisé même si tu souffres comme ta mère parce que « I’ve got her under my skin ».

Une bande son éclectique et magnifique.

Produit par Gus Van Sant et John Cameron Mitchell (Hedwig and the angry inch).

20/8/4

Une fois de plus, la brute que je dois me coltiner 24 heures sur 24 dans cette cellule, s’est jetée sur moi. Résigné, je me retourne et commence à baisser mon slip. Il me l’arrache, crache dans sa main, me la colle au cul et me plante deux doigts, puis trois dans le fondement. Il me fait mal et j’ai presque été soulagé lorsqu’il m’a enfoncé son gourdin. Ses bras de molosse me clouent contre le lit, tandis que son ventre tape avec la régularité d’un métronome contre mes reins. Je cambre mon cul pour avoir moins mal mais rien n’y fait.

Il extirpe le lubrifiant dissimulé derrière « Les Chroniques de San Francisco ». Position de confort pour les deux protagonistes : sur le côté.

Gary a bien changé, il est devenu un homme : 1,93 m, des poils, des muscles. Je l’ai surpris nu en train de sortir de la salle de bain. Nous avons tous les deux sursauté, gênés. Je voulais tellement qu’il ne me voit pas le mater que je ne me souviens guère que d’une tâche noire (les poils de son pubis). J’essaie d’imaginer son sexe que je pense de bonne taille… mais c’est celui d’un adolescent juste pubère dont on a rasé les poils qui me vient… un asiatique vu la veille sur Internet.

Au creux de mes reins, il continue à aller et venir. Je sers un peu les fesses et…

… mes potes noirs du site où j’ai mes habitudes viennent en renfort. L’un les jambes en grand écart, n’en finit plus d’éjaculer sur ses tablettes de chocolat pendant que l’autre le tamponne. Son partenaire qui s’est retiré l’arrose de son sperme. Semences mêlées.

A cheval sur lui, je m’assieds lentement sur son membre légèrement courbé et cette fois-ci, c’est moi qui mène la danse. Plus besoin de cinéma, ça va venir tout seul,…très vite. J’en ai mis de partout sur mes mains et sur lui…

Il n’a pas encore joui, ma bouche et mes mains se jettent sur la queue qui m’a visité. Il est venu très vite.

Je n’ai pas avalé pour, dans sa bouche, doucement lui glisser ce qu’il venait de me donner.